Le jeune Valéry était passionné de Rimbaud. On le sait peu. Il hésitait à choisir entre le modèle Mallarmé et le modèle Rimbaud. Il fit bien de choisir le premier, car son système nerveux n'aurait certainement pas résisté au second. Parmi les notes de jeunesse, une copie intégrale du Bateau ivre, soulignée, annotée etc. Et la dernière strophe, rayée. Probablement parce que le Valéry de 19 ans, comme quelques autres, préférait la fin "en douceur", magiquement délicate et murmurée, de la pénultième, à la dernière, trop orchestrée, cuivrée, politisée (à la Vallès), trop ostensiblement mâle, conclue par le double coup de canon des "pONtONs", homologue des deux "trOUs rOUges" du Dormeur du val.
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache !
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Le Cimetière marin saura, après l'ivresse finale, retrouver le calme du début en un merveilleux pianissimo :
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes [...]
Le vent se lève !... il faut tenter de vivre !
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs !
Envolez-vous, pages tout éblouies !
Rompez, vagues ! Rompez d'eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs !
Mais un autre poème, et non le moindre, suscite quelques perplexités. La rédaction de La Jeune Parque se déroula (longuement) en relation amicale avec Pierre Louÿs. Valéry, ennemi de la Muse, voulait que tout y fût pensé, construit, fabriqué, et que rien n'y fût trouvé, donné. Lucidité d'abord. Le poème était en principe terminé, sur un retour au calme après la tempête :
Alors, malgré moi-même, il le faut, ô Soleil,
Que j'adore mon cœur où tu te viens connaître,
Doux et puissant retour du délice de naître.
Merveille de discrétion, de Dämpfung, dont il y aurait beaucoup à dire. Mais passons.
On le sait par les lettres à Louÿs, un étrange phénomène se produisit. Valéry, dans la rue, obsédé depuis des années par le chant de sa Parque, reçoit d'un coup trois vers tout faits, donnés :
On le sait par les lettres à Louÿs, un étrange phénomène se produisit. Valéry, dans la rue, obsédé depuis des années par le chant de sa Parque, reçoit d'un coup trois vers tout faits, donnés :
Je te chéris, éclat qui semblais me connaître,
Et vers qui se soulève une vierge de sang
Sous les espèces d'or d'un sein reconnaissant.
Et il décide de les adjoindre à son grand poème :
J’ajoute (pour Poétique) que ces trois vers : Je te chéris, éclat... reconnaissant, me sont venus il y a 15 jours, tout rôtis, de la Muse, sans attente ni provocation, et dans la rue. Je leur ai fait une place. Et il m'apparut de suite après, que leur admission immédiate, presque irréfléchie dans mon texte était le résultat de cette récente proclamation des Droits de la Muse. Une espèce de suggestion m'a imposé de ne pas avoir même l'idée de discuter.
Deux problèmes : l'un historique, l'autre esthétique.
Problème historique : la citation ci-dessus est celle donnée en note par la Pléiade de J. Hytier. Elle semble évoquer, comme raison de cet accueil, la "Poétique" que Valéry enseignera plus tard au Collège de France. Or il n'en est rien. L'édition de la Correspondance à trois (Valéry, Gide, Louÿs), très précise, écrit
pour Poëtique
Le tréma n'est pas un détail insignifiant : il renvoie non à la science valéryenne de la production lucide, mais à l'opuscule récent de Louÿs, archaïquement orthographiée "Poëtique" (il aimait les trémas superflus), dans lequel il défendait une conception inspirée de la poésie, de la visitation par la Muse, de la passivité du poète, aux antipodes des thèses de son ami.
On dispose en effet d'un brouillon-variante de Valéry ainsi libellé :
J'ajoute (pour Poëtïque) que ces trois vers .... me sont venus comme des champignons, il y a quinze jours, tout faits par la Muse et sans liaison attendue ou demandée avec le reste. Je leur ai fait une place. ET IL EST SUR QUE LES DROITS DE LA MUSE PROCLAMES DANS POËTIQUE ONT ETE ADMIS SANS CONTESTATION DANS CETTE OCCASION A CAUSE DE LA RETENTISSANTE ET RECENTE PROCLAMATION SUSMENTIONNEE
Une fois faite cette rectification historique, le problème esthétique se pose, et il n'est pas mince. Valéry accueille ces vers (en les modifiant un peu) en péroraison de son œuvre essentielle, pour des motifs d'hommage aux thèses d'un ami, thèses absolument antipodiques des siennes. Il conclut en fanfare par un désaveu de toute sa doctrine. L'amitié est une grande chose, mais tout de même...
Il est probable que Valéry s'expliquait très bien le surgissement de ces vers dans son discours intérieur : au bout de plusieurs années, le cerveau finit par être en état de fonctionnement permanent, obsédé par l'alexandrin, il baigne dans l'acoustique de la Parque, ce qui explique ces venues subites. Mais Valéry se gardait bien de les conserver.
L'origine de ces vers, qui devait les disqualifier, n'a pas empêcher Valéry de les placer au plus haut point de son œuvre.
Mais il y a pire que cette incohérence théorique que je ne m'explique pas (comme toujours, il faudrait lire tout ce qui a été écrit sur la Parque, et ce n'est pas peu) et qui, au fond, est assez secondaire par rapport à la beauté de l'œuvre. Il y a une incohérence stylistique qui, elle, est dommageable à la beauté et à la cohérence de l'œuvre. La première fin :
Doux et puissant retour du délice de naître.
était féminine, racinienne, tendre, évanescente et berceuse.
La fin finale, si l'on ose dire :
Feu vers qui se lève une vierge de sang
Sous les espèces d'or d'un sein reconnaissant.
est grandiose, orchestrale, cuivrée. Ce n'est plus Racine ; c'est Leconte de Lisle. C'est à la rigueur néoclassique (mot trop employé à propos de Valéry, car il n'est que rarement justifié). Mais cela fait à l'évidence pièce rapportée. Le pianissimo d'alto fait place aux trombones. La fin de la Parque est un consentement, non un triomphe. Et Valéry a en quelque sorte "gâché" son Grand Œuvre par l'ajout de deux vers, très beaux en eux-mêmes, mais en principe irrecevables pour lui en raison de leur origine "inspirée", et (rançon probable de cette origine autre) d'une acoustique qui fait un disparate (et comment pouvait-il terminer sa Parque autement que par une rime féminine ?).
Volonté délibérée, masochiste, de gâcher ce qui est trop beau ? Hypothèse facile, et qui convient mal à Valéry. Régression à son ancienne conception du "dernier vers sonore et plein". Récidive, en tout cas, de l'erreur remarquée chez Rimbaud dès l'adolescence, et donc commise en toute connaissance de cause.
Video meliora proboque ; deteriora sequor, comme on dit. Je vois le meilleur, je l'approuve ; je fais le pire. Valéry, comme bien d'autres, n'a pas été exempt de cette tendance. La Parque elle-même est la publication qui se fonde sur un décret de ne pas publier, le poème de celui qui a décidé de ne pas être poète. La parole de celui qui a juré de se taire. De même, dans sa vie affective, Valéry a juré de ne plus jamais tomber amoureux (la fameuse "nuit de Gênes"), et, après une longue obéissance à son serment, il l'enfreint en 1920, puis l'enfreindra à répétition ensuite, avec une constante et terrible componction (voir les extraits des Cahiers regroupés sous la rubrique "Eros").
Le serment enfreint annule toue la valeur du temps où il a été tenu ; la Parque le dit (plus raciniennement que Racine) :
Ne fûtes-vous, ferveur, qu'une noble durée ?
5 commentaires:
Cher monsieur,
lecteur de votre blog, je découvre un peu tardivement cette note qui me paraît essentielle quant à une évaluation de la pensée esthétique de Valery - j'ai en effet découvert vos écrits en recherchant activement des ressources sur cet auteur à part. J'espère que ce commentaire ne vous semblera pas trop brutal et égoïste, vous prenant à brûle-pourpoint; il est vrai que toutes vos remarques me paraissent essentielles et ont eu tendance à annuler toutes mes préventions en matière de pudeur et de formes.
Voilà, j'aimerais beaucoup vous soumettre une petite synthèse que j'ai eu l'occasion de faire assez récemment (dans une circonstance très précise que vous devez connaître), songeant que mes questionnements rejoignent assez nettement les vôtres. J'espère que vous ne jugerez pas mon intervention hors-sujet, et que d'elle naîtra un échange qui me sera certainement très profitable. En tous les cas, la démarche de votre blog me prouve déjà à ce sujet que vous êtes un esprit généreux, qui demeurera tel, inchangé, cela même si vous n'avez pas de temps à m'accorder.
Voici ce que je confiais un jour au papier, pour démarcher justement un directeur de recherche, en vue d'un éventuel mémoire:
"Je souhaiterais réfléchir à une synthèse possible de la pensée esthétique de Valery concernant la poésie, qu’il explicite ici ou là, et dont il est en quelque sorte lui-même à chaque fois la dernière forme changeante.
Il est vrai que, connaissant le sort que Valéry réserve à ce mot d’« esthétique », également à l’ambition et au travail immense aussi bien qu’ordinaire de définition de l’art, cette modeste synthèse doit être conçue sous un horizon tout-à-fait particulier. Je songe alors que toute esthétique concernant Valery doit être dans le meilleur des cas une esthétique appliquée (je crois qu’il ne dit pas autre chose en forgeant le terme de « poïétique »).
Je songe à mener un mémoire sur cette esthétique appliquée à travers ces quelques caractéristiques :
1) elle est une activité profondément négative : elle vise, me semble-t-il, à rejeter principalement les erreurs ou errances qu’elle identifie ailleurs, dans les avant-gardes, les différents romantismes, etc., dans lesquels elle devine une inclination à suivre des principes strictement idéaux ou idéologiques. Que l’on songe au dogmatisme naturel de la pensée esthétique qui excluent a priori certains actes artistiques, parce qu’ils s’identifieraient à certaines valeurs, elles-mêmes contraires à certaines autres qu’on avait mises en avant. A l’inverse, je crois que l’esprit d’une esthétique Valéryenne reconnaît quelque part que les usages sont tout simplement neutres et dépendants d’un « contexte ».
C’est pour cette raison que Valery ne paraît vouloir conserver quelque chose que du seul classicisme français (j’ai en tête une lettre de Fontainas, dans laquelle ce dernier fait le lien avec Racine à propos de la Jeune Parque) – c’est me semble-t-il l’idée de règle, ou plutôt l’idée qu’il y va en toute circonstance de l’application d’une règle qui reconnaît un contexte, une pratique de ce contexte. Il y a bien sûr cette idée au fond très connue que la contrainte permettrait de belles choses mais je crois que cela va bien au-delà d’une seule contrainte extérieure, définie arbitrairement (même s’il lui arrive de louer l’esprit de sonnet).
Il dit souvent par exemple qu’un rythme, une phrase, le premier vers d’un poème peuvent bien venir par accident, tout le reste doit toutefois obéir à une construction nécessaire. Je pense à titre indicatif à la nécessité conçue et développée en philosophie par Wittgenstein, qui est une nécessité d’usage, et non quelque chose de vrai, entachée de connaissance ; c’est effectivement un rapprochement possible qui a été fait par Bouveresse ou Cometti.
(la suite, dsl, je n'avais pas vu la limitation) "Là-dessus Valery identifie naturellement règle et effet. Il faut souligner alors qu’ignorer la nécessité d’une règle, c’est oublier que l’on en a systématiquement besoin, bien même si l’on invoque les forces obscures de l’inspiration. Ce principe de nécessité, qui n’en est pas un, marche comme une indication de mesure : il demande de ne pas spéculer sur telle ou telle condition de la justesse poétique.
Il y a alors un paradoxe à observer cette mesure d’un côté et de l’autre cette relation quasi immédiate, positive, de Valery avec l’effet poétique sur lequel il capitalise avec aisance — au point d’ailleurs où une sophistication de chaque instant peut endommager sur la longueur une portée plus profonde du poème. C’est un risque en effet dont Valery est parfois conscient : celui de considérer trop souvent les rapports de surface.
Bien sûr, il est très difficile d’élucider des fondements ou des lois générales de ceci sans se mettre à spéculer brutalement ; ou même de tenter de décrire de l’extérieur ce qui se passe. Ce serait faire quelque chose comme asseoir un poème sur un poème. Il y a l’idée au fond que cette séquence, une fois identifiée, se clôt parfaitement sur elle-même, avec ce qu’il faut d’autonomie et de complexion propre ; et cela pour qu’il se fasse une égale clarté sur la couture, la texture et les couleurs du vêtement — sens et musique qui se ménageraient réciproquement, comme l’a dit plusieurs fois l’auteur lui-même.
Néanmoins, je remarque simplement que son intuition, de chercher en toute matière une nécessité, personne d’autre dans l’espace littéraire ne l’a partagée exactement sous cette forme pragmatique ; à l’exception peut-être de Mallarmé, lequel cependant avait une ambition beaucoup plus large, vécue et recherchée dans une expérimentation du langage. Or c’est précisément ce qui le distingue de Valery et fait que ce dernier se rapproche d’une façon plus élémentaire de la langue classique : c’est-à-dire qu’il cherche et trouve, en s’opposant à la modernité, une institution pure de la langue — se faire maître et inventeur dans son propre royaume.
- Aussi, s’en tenir, comme Valery le fait, à la nécessité d'effet, implique une conception particulière de la poésie, de son rôle. Cela éclaire aussi davantage la façon de comprendre cette esthétique appliquée.
"
"2) une telle activité négative induit en effet un scepticisme primordial, une défiance envers le rôle parfois sacré que l’on donne à la littérature. Il est en effet remarquable que Valery lui attribue une dimension beaucoup plus modeste, mais aussi beaucoup plus profonde : il est clairvoyant sur l’idée que ses poèmes, ses textes en proses, sa pensée, bref, son œuvre entière est toujours et avant toute chose, élaboration d’un langage.
Tout l’effort négatif de Valery se porte alors à se rendre conscient de ces mécanismes pour mieux les orienter, les défaire, et s’empêcher.
L’idée que se fait Valery du roman illustre très bien cela, et est corrélative de sa conception de la poésie. A ce titre, on a souvent rapproché, je crois, à propos d’une théorie du roman les vues de Valery et celles des surréalistes, en allant jusqu’à imaginer une influence très profonde de celui-ci sur ceux-là — notamment pour ce qui concerne l’arbitraire des descriptions, l’étendue malhabile des productions romanesques, le fort degré de conventionnel auquel s’expose presque candidement celui qui songe pourtant de toutes ses forces conquérir une originalité littéraire. Mais il me semble que les surréalistes n’atteignent pas tous ces points critiques, du moins pas avec cette même cohérence et ce même enchaînement de regards que pèse très tranquillement Valery.
On croit pouvoir se cantonner de façon toujours rapportée à la simple évocation de la « marquise ». Or pareille fortune littéraire — acquise par la tentation de résumer une pensée à l’aide d’un slogan —, ne peut être par nature de l’ordre de l’expression « de soi à soi » dans la réflexion profonde de Valery.
De la même façon, on pourrait suivre le cheminement étrange de cette expression de « poésie pure » pour se rendre compte des écarts très grands qu’il y aurait entre une théorie générale de l’esthétique Valéryenne, peu valéryenne par nature, et une autre plus soucieuse de résultats et d’applications concrètes.
J’ai fait usage de la notion de « réflexion » pour avoir toujours à l’esprit cette idée très consciente chez lui de penser pour lui-même, et surtout à destination de lui-même (même s’il y a bien une pulsion de prose fictionnelle pour lui, laquelle se raccorde à la « narration-réflexion » de Poe).
On expliquera mieux d’ailleurs ce qu’il dit ou tente parfois, avec le sentiment qu’il avait de son incapacité. Une incapacité qu’il se sentait non certes pas à produire, car l’on peut toujours faire comme tout le monde, mais à vérifier la densité d’effet d’un éventuel très long ouvrage. Si l’on suit d’ailleurs sur ce point le parallèle avec Poe, on ne peut pas ne pas penser à la critique que ce dernier fait notamment du poème épique : il n’existe aucun poème long qui ne soit autre chose qu’une accumulation de poèmes courts. Valery paraît dire le plus souvent la même chose, et s’empêcher effectivement d’augmenter artificiellement la plupart de ses textes — préférer à la contingence un inachèvement pur et simple — faire des histoires brisées."
Bien à vous
Commentaire copieux et dense. Je vous en remercie.
Je ne peux pas vous répondre de façon bien précise, car je ne saisis pas toujours le fil de votre projet, bien plus théorique dans son intention générale que les analyses plus ciblées qu'il m'arrive de mener. Certains aspects néanmoins me semblent intéressants, par exemple l'idée d'une esthétique "négative", comme la théologie du même adjectif.
Je pense que le spécialiste le plus qualifié pour vos thématiques doit être Robert Pickering, de Clermont. Les esthétiques de PV, ses rapports à la narration et à une éventuelle forme romanesque, sont tout à fait son domaine. Il a récemment publié un article sur l'hypothèse d'un roman valéryen, à propos des rapports avec Conrad, dans le volume d'hommage à S. Bernard-Griffiths. La table se trouve ici :
http://www.msh-clermont.fr/IMG/pdf/Tdm-HistoiresEnchant.pdf
Mais ses autres publications devraient aussi vous apporter beaucoup.
Bien cordialement
MP
Je vous remercie de ces précisions. Je consulterai avec intérêt les ouvrages de Robert Pickering.
Je comprends et vois très nettement que mon projet est encore trop elliptique. Si je fais de futurs développements, et qu'ils sont consultables, je vous les adresserai volontiers. Il y a sans doute un peu de "théologie négative"; mais pour préciser un tout petit peu les choses, la notion de "nécessité" est bien plus centrale dans mon esprit que je ne l'ai laissé paraître - et je voudrais pousser à vrai dire mes investigations davantage vers la notion d'"œuvre", mais celles aussi d'"institution" et de "norme" esthétique, où, je crois, Valery a beaucoup de choses à dire.
Cela dit, je commence de plus en plus à penser comme vous que le blog est un lieu très particulier de réflexion. Et j'essaie humblement moi-même à cette adresse:http://favetelinguis.canalblog.com/de livrer des analyses ciblées qui me demande énormément d'effort dans la clarté et la concision.
J'apprécie particulièrement les vôtres, autant dans leur diversité que dans leur forme érudite - une archéologie très précieuse en somme.
Bien à vous
E.B.
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