Simenon :
"Dans mon roman, tout est vrai sans être exact."
préface à Pedigree
Valéry :
"[La musique] nous tisse un temps de fausse vie en effleurant les touches de la vraie."
Ricœur :
"Le texte, orphelin de son père, l'auteur, devient l'enfant adoptif de la communauté des lecteurs."
Cocteau :
"Savez-vous le poids occulte et beau de ce qui aurait pu être et de ce qu’on retranche ?"
Renard :
"L'amour tue l'intelligence. Le cerveau fait sablier avec le coeur. L'un ne se remplit que pour vider l'autre."
Fitzgerald :
"À dix-huit ans, nos convictions sont des montagnes d'où nous regardons ; à quarante-cinq, ce sont des grottes où nous nous cachons."
Camilleri :
"Les hommes sont instinctivement persuadés que ce qui change bouge, alors que les vrais changements se mussent sous une immobilité apparente."
Renard :
"Nos vertus, nous les devons à l'impuissance où nous sommes d'avoir des vices."
Hawthorne :
"Personne ne devrait lire un poème ou regarder un tableau ou une sculpture s'il n'est pas capable d'y trouver beaucoup plus que ce que le poète ou l'artiste y a mis."
Heine :
"De mes grands chagrins je fais de petites chansons"
Intermezzo lyrique, trad. Nerval
Tchékhov :
"Un seul et même mot a mille significations, mille nuances, suivant le ton dont il est prononcé et la forme qui est donnée à la phrase"
Pirandello :
"Je suis vivant et je ne conclus pas ; la vie ne conclut pas"
Valéry :
"Pour organiser […] l’ensemble des choses observables, il faut multiplier les choses qui ne le sont pas."
Cours de Poétique
Valéry :
"Le philosophe […] organise […] à froid les conceptions, les idées des images qu’il a conçues à chaud."
Cours de Poétique
Valéry :
"Tout ouvrage de l'esprit n'est qu'une excrétion par quoi il se délivre à sa manière de ses excès d'orgueil, de désespoir, de convoitise et d'ennui."
Le Solitaire