Proust :
Verdurin / L'Or du Rhin (trouvé une fois sur le web) : Madame V. est une wagnérienne fervente.
Legrandin / le grand daim ; en langage 1900, le grand imbécile ; à ma grande surprise, c'est absent du web, et je ne l'ai pas trouvé chez les commentateurs.
Combray / encombré : c'est à peine signalé ; et pourtant, pour un asthmatique aussi notoire...
Illiers / Il y est ; moins remarqué que l'évident Elstir / elle se tire (la fugitive), et Esther / elle se terre.
Céline :
Des Entrayes (général, magnifiquement prénommé Céladon) : homophonie parfaite avec les entrailles qu'il incite à donner pour la patrie...
Mais aussi : Dans le Voyage, Céline décrit Bordeaux (sous le nom de Toulouse), où il y avait déjà une caserne "Xaintrailles" (pron. "Saintrailles"), du nom du compagnon de Jeanne d'Arc.
cf.
Proust : Le Côté de Guermantes :
— D’ailleurs, reprit M. de Guermantes, sa mère était, je crois, la sœur du duc de Montmorency et avait épousé d’abord un La Tour d’Auvergne. Mais comme ces Montmorency sont à peine Montmorency, et que ces La Tour d’Auvergne ne sont pas La Tour d’Auvergne du tout, je ne vois pas que cela lui donne une grande position. Il dit, ce qui serait le plus important, qu’il descend de Saintrailles, et comme nous en descendons en ligne directe...
Il y avait à Combray une rue de Saintrailles à laquelle je n’avais jamais repensé. Elle conduisait de la rue de la Bretonnerie à la rue de l’Oiseau. Et comme Saintrailles, ce compagnon de Jeanne d’Arc, avait en épousant une Guermantes fait entrer dans cette famille le comté de Combray, ses armes écartelaient celles de Guermantes au bas d’un vitrail de Saint-Hilaire.