lundi 1 août 2011

Jules Romains : le vanadium

  
Jules Romains... ?? Personne n'en parle. Qui le lit ? On ricane un peu de son unanimisme qui a le grand tort, pour le rêve, de n'avoir pas fait couler de grandioses torrents de sang. Il a de belles qualités d'écrivain qui ont le grand tort, pour la pensée, de ne pas donner lieu à des théorisations à perte de vue. 

Il a par exemple écrit cela, qui n'est pas si mal  :

« Autos Ford à 6900. Aciers au vanadium. Qu'est-ce que le vanadium ? Peu importe. L'âme de maintenant est de plain-pied avec ces mystères-là. Le vanadium, c'est l'angustura dans l'apéritif ; c'est la morsure dans la volupté. L'acier au vanadium, c'est de l'acier qu'on surexcite. Il faut que tout se surmonte, se dépasse. Il faut faire prendre à toute chose la gorgée d'alcool qui la soûlera. »
(Amours enfantines HBV fin 484 ; 1932)

Je signalerai d'autres petites choses, par ci par là... 
  

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